top of page

Luce Monier - Fleuriste d'Art


 

Luce Monier est une fleuriste d'Art au caractère bien trempé des filles du Sud, dont l'univers féerique, fantasmagorique et onirique foisonne d'idées.


Elle nous a donné rendez-vous dans sa maison familiale Arlésienne, quelles jours avant le confinement (saison 2) .... Pour un "Bla-Bla d'Arles" riche en plumes, en rubans anciens, en coiffes amérindiennes, en crucifix de paille, ou en perles désuètes ….A écouter (ICI) sur Spotify ou Apple Podcast.

Crédit photo: Cecil KA Photographe et Luce Monier

jingle: Irehga Studio


Nous découvrons un véritable laboratoire d'expérimentations végétales artistiques ou le "Beau et le spectaculaire" font partie intégrante de ses créations.

L'inspiration règne en maître dans cette « Maison-Atelier ». La moindre herbe folle ou graminée glanée au bord d'un chemin ou d'une route prend une dimension extraordinaire entre les doigts de Luce.


Luce Monier est née avec un crayon à la main, elle passe les vingt premières années de sa vie à dessiner de manière obsessionnelle, des robes de dames, des chapeaux des costumes.

Elle développe une passion folle pour les déguisements tandis qu'elle est déjà très attirée par la botanique.

Lorsque sa mère lui offre un presse-fleur pour ses dix ans, Luce est fascinée par la transformation des fleurs de son jardin en "souffle d'air transparent et coloré".

Mais, le Bac en poche, sa facilité pour l'apprentissage des langues étrangères l'oriente en LEA ou elle s'ennuie sur les bancs des amphis.

Elle prend alors la direction de Florence pour une formation en stylisme, coupe et couture pendant deux ans.

De retour en France, elle comprend très vite que le milieu de la mode n’est pas fait pour elle.

Elle retourne néanmoins à Marseille et travaille dans une boutique de créateurs

« Madame Zaza of Marseille ».

Elle y découvre un vrai plaisir de mise en scène, car on la laisse sans limitation faire les vitrines. Puis de fils en aiguilles, elle travaille pour plusieurs enseignes de la ville phocéenne.

Luce à cependant une vie artistique riche et variée, elle fait de la photo, de la cyanotypie (procédé de tirage photo de 1840) de la botanique, (car elle possédait un sublime jardin dans sa Maison marseillaise), des costumes de carnaval, organise des événements locaux autour des métiers d’art....

Mais son travail sort rarement de la sphère familiale ou amicale.

En 2018, trois enfants plus tard et une séparation très douloureuse, nécessite pour s'en sortir, l’urgence de changer d’existence.

Et soudain, dans le chaos émerge l’idée du métier de fleuriste. C’était « L’évidence » nous dit elle.

Dans la foulée, Luce s'inscrit au CNED, se forme chez une fleuriste, et apprend toutes les bases; bouquets ronds vrillés, gerbes, compositions piquées , pièces de deuil, couronnes, boutonnières, bouquets de mariée, etc. Obtiens son CAP de fleuriste en 2019, ce dont elle reste très fière.

Elle trace "sa route"... et cette route, l'emmènera jusqu'à à Arles.


Un père disparu trop tôt, s’en va sur une page blanche: il n'a rien transmis de l’histoire familiale arlésienne. Hormis une maison Arlésienne ...

À l’occasion de travaux dans cette petite habitation paternelle, elle découvre Arles, elle en tombe amoureuse...

Généalogie, archives, cimetières, photos, elle mène une véritable enquête policière.

La Roquette devient le berceau de ses aïeux, la rue des Porcelet s’anime de leur mémoire, les photos parlent, les langues se délient.

Ses ancêtres naissent au Sambuc, à Mouriès, à Arles, Rognonas, Barbentane.

La tombe de ces parents à Trinquetaille s’anime enfin de fleurs.

Son identité de femme du Sud s’épanouit sur un territoire terriblement beau et attachant.

Ses bouquets racontent la Camargue, sa sauvagerie et son extrême délicatesse, ils racontent une nature qu’elle vénère et qui la sauve !!!!!


 


 

bottom of page