Jean-Pierre Formica à Arles : deux expositions estivales entre matière et mémoire cet été.
- Laure d'Arles
- 8 août
- 2 min de lecture
Cet été à Arles, Jean-Pierre Formica investit deux lieux emblématiques avec Panta Rhei aux Alyscamps et Rituels à la Galerie Regala : une double invitation à explorer la matière, la mémoire et le temps.
Panta Rhei aux Alyscamps : une archéologie contemporaine à Arles
Arles, l’été. La lumière accroche les pierres, souligne les vestiges, ouvre la saison des rencontres et des fêtes. Au cœur de cette respiration estivale, l’artiste arlésien Jean-Pierre Formica propose deux expositions qui dialoguent entre passé et présent, entre matière et mémoire.
Aux Alyscamps, nécropole romaine transformée en parcours d’art, Panta Rhei invite à franchir un seuil. Sous le commissariat de Florence Taddeï Reckinger, l’artiste compose une véritable archéologie contemporaine : sculptures de sel, bronzes, céramiques, grands dessins. Autant de strates qui racontent l’impermanence, le geste humain, le temps qui façonne et efface. Traverser ce lieu, c’est remonter le fil des vies, méditer sur nos traces.
Rituels à la Galerie Regala :
une exposition complémentaire à Arles

En parallèle, la Galerie Regala présente Rituels, une exposition en écho. Fondée par Véronique Pieyre de Mandiargues et Florence Reckinger-Taddeï, la galerie s’affirme à l’intersection de l’histoire et de l’art. Ici, les sculptures et dessins de Jean-Pierre Formica prolongent cette exploration de la matière. Le vernissage s’est ouvert au son des guitares et du flamenco : une invitation joyeuse à partager le vivant, à habiter ensemble la poésie des formes.
Pour accompagner ces deux expositions, le livre Panta Rhei, coédité par Actes Sud et la Galerie Regala, rassemble textes et images autour de cette archéologie contemporaine et sensible.
Cet été 2025 à Arles, Jean-Pierre Formica nous invite à un double voyage : entre matière et mémoire, entre passé et présent, entre art et vie.
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