Après le succès de la rétrospective: « Je ne reconnais plus le soleil » au château de Tarascon en 2017, Pascal Monteil décide d’installer son atelier à Arles.
C'est à la Galerie Regala, chez Florence Reckinger Taddeï et Véronique Pieyre de Mandiargues qu'il sera durant tout l'été.
En effet la Galerie Regala accueille du 6 juin au 6 septembre 2020 cet artiste brodeur qui présente une sélection de ses œuvres les plus récentes dans le cadre de la très belle exposition :
« À la merci du soleil... »
Nous rencontrons Pascal Monteil à la galerie dans cet écrin, au milieu de ses sublimes tapisseries solaires . Nous voici donc prêtes pour un "Bla-bla d’Arles" à écouter (ICI) sur Spotify ou Apple Podcast.
Collab' @laured'arles & @Mcamois
jingle: Irehga Studio - credit photo: Camilledubphotography
« Pascal Monteil est né pour la dernière fois à Nîmes en 1968.
Il a été auparavant tisserand à Tabriz, céramiste à Kyoto, peintre d'icônes à Istanbul ou batelier à Calcutta. Jérusalem et Vienne vivent encore en lui. »
(extrait de la biographie de l’artiste écrite par Rayas Richa dans le Cahier Regala #1).
Pour l’artiste rompu à l’exercice des ateliers d’écriture (en tant qu’enseignant à l’école
des Beaux-Arts Municipaux de Paris), la broderie est devenue un champ naturel d’expression où histoires et mythologie régionales prennent vie en lien avec les papes, la nature et des couleurs solaires.
Aujourd’hui, Pascal Monteil ne s’exprime que sur des toiles de chanvre du XIXe siècle :
il y tisse des fils anciens qui se muent selon Christian Lacroix en
« gouache, aquarelle, glacis, huile épaisse, charbon de bois »,
On voit apparaître une tapisserie « pénélo- péenne », un kaléidoscope d'images à la poésie intense où se détachent des processions, des exils, des poètes habités, des barques pour prophètes et des papes défaillants sous le poids des fleurs.
L’art de Pascal Monteil convoque le génie de Van Gogh, Morandi ou Giotto et appartient déjà à l’histoire créative de la ville.
On chemine dans cet univers tremblant comme dans les ruines de souvenirs trés anciens; on s’y sent émerveillé et à l’abri.
De son ami Pascal Monteil, Christian Lacroix dit:
« j’ai été ébahi il y a quelques saisons en découvrant (...) sa tapisserie, un artisanat énergique et musclé, presque martial, qui n’a rien de l’ouvrage de dames.Une tapisserie qui s’affirme bel et bien peinture. Où la toile est un drap de chanvre, un drap de nonne, où les pinceaux sont acérés et perçants puisque ce sont des aiguilles, où la couleur à même le tube, en coulures de laine brutes est le fil ».
(Extrait du Cahier Regala #1.)
A l’occasion de cette exposition est édité un catalogue: "A la merci du soleil"
36 reproductions des tapisseries.
Un texte de Christian Lacroix et un entretien avec un écrivain.
Le soleil de Pascal brillera également au Collatéral avec son œuvre "Jérusalem" ainsi qu’à la future nouvelle boutique "La Parfumerie Arlesienne" de Fabienne Brando ...
Le soleil va décidément briller tout l’été à ARLES..
12, Plan de la cour - 13200 Arles
Du mardi au Samedi de 11h à 19h
Credit Photo: @camilledubphotography
Credit Photo @Celiapernot
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