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Jean-Pierre Formica, l'histoire est dans la matière.



 

L'Artiste contemporain Jean Pierre Formica puise son inspiration dans les terres du Sud et la Méditerranée.

Ses racines italiennes, entre la Siciles et la toscane le suivent constamment dans ses œuvres, et son travail journalier...

Il a commencé à travailler à l'adolescence en tant que peintre en bâtiments avant de finalement reprendre ses études.

Diplômé de l’École nationale des beaux-arts de Paris, et de Montpellier, il a enseigné les arts plastiques à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val de Seine.


Nous le retrouvons à l'occasion de la sortie de son nouveau et magnifique livre, parue aux éditions Actes Sud dans sa résidence arlésienne accompagné de Lisbeth, sa compagne pour un "Bla- bla d'Arles" .


En partenariat avec Soleil FM 96.3

Un "Bla-Bla d'Arles" à écouter (ICI) sur Soptity ou Apple Podcast.

Crédit photo: Cécil Ka photographe

jingle: Irehga Studio.

Jean-Pierre Formica s'est construit en décollant et déchirant les papiers peints des murs. Mettre à nu les murs, les enduire, les poncer, recoller les tapisseries, tout ce travail de recouvrement est un thème récurrent qui le hante depuis toujours. Entre toutes ces étapes, il se souvient qu'il graphitait sur les pans et espaces vierges, et se projetait dans une autre dimension un autre temps ....


Ses œuvres aujourd'hui bien qu'élaborées différemment naissent d'un processus de recouvrement et d'effacement, c'est extrêmement troublant ....

Jean-Pierre Formica met le Sud dans ses toiles avec une palette allant des couleurs les plus solaires aux noirs du fusain.

C'est l'un des artistes contemporains les plus prolifiques. Travailleur journalier acharné en quête de sens, il exalte le geste à la matière qu'il aime rapide et efficace.

Il ne cesse de le remettre en question et de le transformer.

Né à Uchaud dans le Gard, un lieu baigné de soleil, il partage son temps et son travail entre deux villes et deux ateliers : Arles et Paris.


Peintre avant tout, Jean-Pierre Formica trouve son intarissable source inspiration sur les parois de grottes préhistoriques, dans la mythologie Grecque et la culture méditerranéenne (la nature, la lumière, la Camargue, les taureaux et les chevaux). Il y puise des références, des racines et des symboles.


C'est d'ailleurs de là que lui vient sa passion pour les taureaux, la tauromachie la force le mouvement, ses couleurs, le fait qu'elle signifie, la vie, la mort, le début et la fin.

Le taureau, est également un symbole de la préhistoire, "la force le sens" c'est le dessin qui le lui donne.

Formica, travaille sur le fragment, la répétition, mais aussi la mémoire, la trace, l’empreinte, la sédimentation, comme le prouvent ses célèbres sculptures de sel d'Aigues-Mortes.


Ses tableaux en deux ou presque trois dimensions sont réalisés par strates. Il superpose de façon imparfaite 5 feuilles de papier Canson de tailles différentes préalablement peintes recto/verso, sauf la dernière qui servira de support à l'ensemble, puis il révèle la couleur et la forme par des entailles, des incisions réalisées au cutter pour aller chercher, aller fouiller dans les couches de couleurs successives un motif à faire réapparaître... Le geste souligne le dessin, le papier s'ouvre à la forme, la forme à la mémoire ......


On retrouve dans ce travail la synthèse du graveur, du peintre et du sculpteur qu’est Jean Pierre Formica, une archéologie picturale : "Je ne fais jamais autre chose, je cherche des réponses ".


"Formica s'est découvert en découvrant les murs qu'il recouvre aujourd'hui de ses traces, de ses dessins, de sa peinture. Derrière l'idée du recouvrement, les notions du temps, d'espace, d'accumulation évoquent irrémédiablement le repentir en peinture. Un classique." (extrait tiré de son dernier livre)

Jean pierre Formica travaille actuellement sur la future exposition qui aura lieu à la Chapelle du Méjan à Arles au printemps.


Jean-Pierre Formica a exposé à la Chapelle des Jésuites à Nîmes, au Musée de Toulon, au Musée de Montbéliard, aux arènes de Nîmes comme dans celles d’Arles, au MAMAC à Nice, à l’Espace Paul Riquet à Béziers, à l’Espace Vallès à Grenoble, et à l’Institut français de Tel Aviv. En 2010, il a investi les caves du célèbre producteur de Champagne Pommery et a publié aux éditions Actes Sud un livre sur ses Carnets de corrida. Il a aussi collaboré sur plusieurs projets pour la haute couture avec Christian Lacroix. Il a également participé aux Nuits Blanches de Paris, et régulièrement au festival Apart à Saint-Etienne-du-Grès dont il réalise en 2018 une œuvre sur le mur frontal du silo Alpilles Céréales (L’artiste a choisi de réaliser une méduse, divinité primordiale, en référence à l’histoire du village au carrefour des voies romaines)

Il a exposé à La Chapelle de la Madeleine d'Arles en proposant une installation de 5 grands formats conçus spécialement pour le lieu.

2019, réalisation d'un mur en céramique à l'hôtel Impérator à Nimes.

2020, réalisation de la fresque Agir pour le Vivant à la croisière à Arles.


 










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