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Fondation Lee Ufan-ARLES: L'art et la rencontre


Fondation Lee Ufan-Arles . Crédit photo: Charlotte Filippin
Fondation Lee Ufan-Arles . Crédit photo: Charlotte Filippin

 

Du nouveau dans notre belle ville d'Arles déjà en pleine expansion ...

La fondation Lee Ufan-Arles, avec près de 1500 m² nichée dans l'hôtel Vernon (l'ex-Maison Dervieux) à deux pas de la place du Forum, ouvre enfin ses portes après plusieurs années de travaux.

L’artiste coréen témoigne désormais d’un réel ancrage dans la ville et fait maintenant partie du paysage culturel arlésien. C'est son troisième point d'ancrage après le japon et la Corée.


Monsieur Lee Ufan propose désormais une résonance silencieuse et poétique à la capitale de la photographie avec son exposition Requiem* (présentée à la nécropole des Alyscamps jusqu’en septembre) et l’achèvement de sa toute nouvelle fondation Lee Ufan-Arles.


Cette fondation est structurée autour d’une cour intérieure revisitée par l’architecte et ami Tadao Ando et se déploie sur 3 niveaux. Entre les épais murs classés de l’hôtel particulier, on découvre des sculptures, un miroir qui renvoie la lumière, un ruissellement d'eau, une tige métallique posée sur une pierre faisant écho aux voutes du spectaculaire plafond... des peintures au 1er étage, des installations où l’artiste plasticien fait vibrer et rayonner tout son art.


La designer Constance Guisset en a aménagé l’accueil, la boutique et le coin librairie, pensé comme un lien entre l’écrin du bâtiment historique et les œuvres de l’artiste. L’agencement de bois et d’inox souligne avec délicatesse les particularités architecturales de l’ancien édifice et réchauffe la minéralité du lieu. (A decouvrir ICI)




Lee Ufan est un artiste connu et reconnu, il se définit comme un artiste du monde, sans véritable nation.

Dans les années 60, il aurait souhaité s’installer aux États-Unis. Puis au gré de sa carrière artistique son travail l'a amené à faire des passerelles, entre la Corée d’où il est originaire, le japon son pays d'adoption et l'Occident plus particulièrement l’Allemagne et la France où il a été influencé par l'art classique.


A l'heure de créer une fondation pour présenter ses œuvres et une partie de sa collection en Europe son choix le portait vers Berlin et Paris, mais, Lee Ufan a jeté son dévolu sur Arles, se sera son point d'attache. Il est littéralement tombé amoureux de cette ville en 2013 lors de son exposition "Dissonance" organisée au Capitole par l'association du Méjan et initiée par Jean Paul Capitani et Françoise Nyssens, des éditions Actes Sud.


Lee Ufan a grandi en Corée du Sud dans un petit village de montagne pas très loin de la mer, il partira rejoindre son oncle malade au Japon, il y poursuivra ses études supérieures et il débutera sa vie d'artiste à Tokyo. Son approche s'oriente dans un premier temps vers la littérature et la poésie puis ayant toujours étudié la couleur et la musique depuis son enfance il développera son art à travers la peinture et la sculpture. Il participera aux premiers temps du mouvement artistique Mono-ha apparu au Japon à la fin des années soixante (le mouvement fût actif de 1968 à 1975). Les artistes de Mono-ha ont exploré la rencontre entre les matériaux naturels et industriels tels que la pierre, le sol, les plaques d'acier, le verre, les ampoules électriques, le coton, l'éponge, le papier, le bois, le fil, la corde, le cuir, l'huile, la paraffine et l'eau, en les arrangeant, seuls ou en combinaison les uns avec les autres, en grande majorité sous une forme brute et de manière éphémère. Les travaux se concentrent autant sur l'interdépendance entre ces différents éléments et l'espace environnant que sur les matériaux eux-mêmes



Fondation Lee Ufan - Hôtel Vernon - 5, rue de Vernon 13200 ARLES


* "REQUIEM" une grande exposition : LEE UFAN AUX ALYSCAMPS.

Dans la nécropole arlésienne du 29 octobre 2021 au 29 octobre 2022

12 œuvres y sont installées à l'occasion du 40eme anniversaire de l’inscription de la ville d’Arles au patrimoine mondial de l’UNESCO.


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